Mpox (Variole du singe)

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Mis à jour le

Mercredi 14 août 2024, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché une Urgence de santé publique de portée internationale (USPPI) face à la circulation active d'un nouveau variant (clade Ib) de la Mpox en Afrique Centrale. A ce jour, aucune contamination par le nouveau variant n’a été recensée en France.

Pour en savoir plus sur la maladie, vous pouvez contacter Mpox Info Service au 0 801 90 80 69 tous les jours de 8h à 23h (appel et services gratuits, anonyme et confidentiel).

La Mpox est une maladie due à un virus transmis à l’être humain par les animaux.

La Mpox est habituellement présente en Afrique du Centre et de l’Ouest, souvent à proximité des forêts tropicales humides bien qu’on la rencontre de plus en plus dans les zones urbaines. Dans ces pays, la maladie est généralement transmise à l’Homme par des rongeurs ou des primates. Le virus peut ensuite circuler d’un humain à un autre, avec des foyers de cas.

La maladie guérit le plus souvent au bout de 2 à 3 semaines. Très peu de décès ont été signalés à ce jour.
Le contrôle de l’épidémie repose sur le repérage et l’isolement rapide des cas, les gestes de prévention et la vaccination.

En août 2024, un peu plus de 5 000 cas ont été rapportés en France depuis le début de l'épidémie, dont la grande majorité en métropole.

La prévention repose sur le respect des mesures de prévention, l’isolement des malades et la vaccination des sujets en contact avec une personne malade et des sujets à très haut risque d’infection.
Dans un avis du 2 septembre 2024, la Haute Autorité de Santé (HAS) recommande l'administration d'une dose de rappel pour les personnes vaccinées il y a deux ans ou plus.

Santé publique France publie régulièrement un point de situation.

La quasi-totalité des cas pour lesquels l'orientation sexuelle est renseignée sont survenus chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH). Parmi les cas pour lesquels l'information est disponible, 71 % déclarent avoir eu plusieurs partenaires sexuels dans les 3 semaines avant l'apparition des symptômes.

Le virus Monkeypox peut être transmis par le contact de la peau ou des muqueuses (bouche, sexe, anus) avec les boutons ou les croûtes d’une personne malade, ainsi que par ses gouttelettes (salive, éternuements, postillons…). Il est également possible de se contaminer par les objets touchés par le malade (literie, vêtements, vaisselle, linge de bain, ustensiles de toilette…). Il est donc important que les malades respectent un isolement pendant toute la durée de la maladie (jusqu’à cicatrisation complète et disparition des dernières croûtes, le plus souvent au bout de 3 semaines).

La prévention repose sur le respect des mesures de prévention, l’isolement des malades et la vaccination des sujets en contact avec une personne malade  et des sujets à très haut risque d’infection .

Le virus de la Mpox peut provoquer de la fièvre, des boutons ou des lésions souvent douloureux sur le corps le plus souvent au niveau des organes génitaux et/ou de l’anus (mais aussi sur le visage, dans la bouche, sur les paumes de mains, les plantes des pieds, le buste ou les membres), des ganglions enflés et douloureux (sous la mâchoire, au niveau du cou ou au pli de l’aine), des maux de gorge, des maux de tête, des douleurs musculaires et de la fatigue.

Les boutons provoqués par la maladie sont des cloques remplies de liquide qui évoluent et se dessèchent en formant des croûtes, avant de cicatriser.

L’incubation (le délai entre la contamination et le début des symptômes) de la maladie peut aller de 5 à 21 jours. La fièvre, lorsqu’elle est présente, dure environ 1 à 3 jours. La maladie peut guérir toute seule, au bout de 2 à 4 semaines. La personne est contagieuse dès l’apparition des premiers symptômes.

La maladie est plus grave chez les enfants et chez les personnes immunodéprimées. Les boutons peuvent s’infecter et il peut y avoir des problèmes de respiration, de digestion, des troubles au niveau des yeux ou encore des troubles neurologiques. 

A ce stade, très peu de décès ont été signalés.

Les deux vaccins actuellement disponibles sont des vaccins faits à partir du virus vivant modifié de la vaccine (maladie proche de la variole). Lors de l’administration du vaccin, le système immunitaire (le système de défense naturel de l’organisme) de la personne vaccinée produit sa propre protection sous la forme d’anticorps dirigés contre ces virus.

Des infections peuvent survenir chez des personnes ayant été vaccinées : en cas d’apparition de boutons ou lésions au niveau des organes génitaux et/ou de l’anus, il ne faut pas hésiter à demander un avis médical.

 Ces vaccins ne risquent pas de propager ou de provoquer la variole.

 

Le vaccin contre Mpox (Variole du singe)

Recommandations générales

Le 20 mai 2022, la HAS a recommandé la vaccination en post-exposition, c’est-à-dire pour les personnes en situation de contact à risque avec une personne infectée.

Depuis le 8 juillet, suite à un nouvel avis de la HAS, le vaccin est également recommandé de de manière préventive chez les personnes les plus exposées au virus :

  • les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) et ayant des partenaires sexuels multiples ;
  • les personnes trans ayant des partenaires sexuels multiples ;
  • les travailleurs du sexe ;
  • les professionnels des lieux de consommation sexuelle, quel que soit le statut de ces lieux.

Le 11 octobre 2022 la HAS a complété ses recommandations : la vaccination préventive doit aussi être proposée aux femmes vivant avec un homme ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) à très haut risque d’exposition au virus (HSH et personnes trans rapportant des partenaires sexuels multiples, personnes en situation de prostitution, professionnels de lieux de consommation sexuelle, quel que soit le statut de ces lieux).

Par contre, pour les personnes qui ont déjà été infectées par le virus, l’immunité naturelle donnée par l’infection rend inutile leur vaccination. De même, si l’infection est survenue depuis 2022  l’administration d’une deuxième dose n’est pas nécessaire.

Dans un avis du 2 septembre 2024, la Haute Autorité de Santé (HAS) recommande l'administration d'une dose de rappel pour les personnes vaccinées il y a deux ans ou plus.

Depuis le 20 septembre 2024, l'autorisation du vaccin Imvanex en Europe a été étendue aux adolescents âgés de 12 à 17 ans.

En milieu professionnel

La HAS ne recommande pas, à ce stade, la vaccination préventive des professionnels de santé qui prennent en charge les personnes malades, les mesures d’hygiène habituelles et le port d’équipement de protection individuelle rendant le risque de contamination très faible. En revanche, la HAS recommande que cette vaccination puisse être envisagée au cas par cas, selon l’exposition, l’existence de facteurs de risque individuels ou à la demande du professionnel de santé.

Recommandations particulières

Voyageurs

Dans son avis du 2 septembre 2024, le Haut Conseil de Santé Publique recommande  :

1) La vaccination contre le Mpox des voyageurs ayant des pratiques sexuelles à risque, quelque soit la destination :

  • les hommes qui ont des rapports sexuels avec d'autres hommes (HSH) ayant des partenaires sexuels multiples ;
  • les personnes trans ayant des partenaires sexuels multiples ;
  • les personnes en situation de prostitution/travailleuses du sexe ;
  • les professionnels des lieux de consommation sexuelle et les partenaires occasionnels ;
  • les personnes partageant le même lieu de vie que les personnes à très haut risque d’exposition au virus.

2) La proposition de vaccination contre le Mpox par un vaccin antivariolique de troisième génération aux populations à risque se rendant dans une zone de circulation active du Mpox de clade I (a et/ou b), définies par l'OMS et consultables ici :

  • les professionnels de santé, y compris les personnels de laboratoire, à risque d’exposition ;
  • les autres travailleurs humanitaires à risque d’exposition partant en mission dans ces zones ;
  • les personnes originaires des zones de circulation active du virus Mpox, résidentes en France et retournant au pays pour rendre visite à leur famille ou leurs connaissances (VFR) en tenant compte de la destination, de l’intensité de la circulation du Mpox sur le lieu de séjour, du niveau de proximité avec la population locale, de la durée du séjour, de la notion de cas dans l’entourage immédiat et du niveau attendu d’application des mesures barrières ;
  • les voyageurs immunodéprimés qui décideraient de maintenir leur voyage à destination des zones de circulation active du Mpox et susceptibles d’être exposés au risque.

Tous les autres voyageurs, même en cas de séjour dans une zone de circulation du Mpox, sont considérés comme étant à faible risque de Mpox dans le contexte actuel, et la vaccination ne leur est pas recommandée. Toutefois, le HCSP recommande d’autoriser la vaccination des personnes souhaitant être vaccinées en cas de séjour en zone d’enzootie et d’exposition à la faune sauvage dans les zones de circulation active du Mpox.

Par ailleurs, le HCSP rappelle qu'au cours du séjour, il est primordial de respecter les mesures barrières (hygiène des mains et évitement de contacts avec des personnes infectées ou des animaux, ou avec des objets potentiellement infectés), et ce, même pour les personnes vaccinées contre le Mpox. 

Patients immunodéprimés

Vous devez informer votre médecin si vous êtes immunodéprimé (défenses immunitaires diminuées ou prise de médicaments qui diminuent les défenses immunitaires). Une réponse immunitaire plus faible après vaccination a notamment été observée chez les patients infectés par le VIH par rapport aux sujets non infectés par le VIH.

Les sujets immunodéprimés doivent recevoir trois doses du vaccin : une vaccination antérieure par un autre vaccin contre la variole ne modifie pas les recommandations dans cette population, à savoir 3 doses du vaccin d’Imvanex®/ Jynneos®.

La seconde dose de rappel doit être administrée au moins 28 jours après la première dose de rappel.

Enfants et adolescents

La sécurité et l’efficacité d’Imvanex® /Jynneos® chez les enfants âgés de moins de 18 ans n’ont pas été établies. Pour les enfants identifiés comme contact à risque, notamment les mineurs suivis dans les CEGIDD, la vaccination est évaluée au cas par cas, en prenant en compte les dispositions existantes sur les droits des mineurs concernant les décisions relatives à leur santé et le recueil du consentement parental (qui n'est pas obligatoire). 

Grossesse, allaitement et impact sur la fertilité

Les données étant encore limitées chez les femmes enceintes ou allaitantes, par mesure de précaution, il est préférable d’éviter la vaccination contre la Mpox au cours de la grossesse et de l’allaitement, sauf s’il est estimé que le bénéfice individuel est supérieur au risque. Les études n’ont pas révélé d’impact sur la fertilité.

 

Schéma de vaccination

Il existe deux vaccins Imvanex® et Jynneos® pour prévenir l’infection chez l’adulte par les virus de la Mpox et le virus de la variole.

  • Le vaccin Imvanex® prévu intialement depuis  2013 pour la vaccination des adultes contre la variole est également autorisé pour la vaccination conte la Mpox (AMM européenne le 25 juillet 2022). 
  • Le vaccin Jynneos® a obtenu une autorisation aux Etats-Unis depuis 2019 à la fois dans la prévention de la variole et de la Mpox. Il a reçu une autorisation d’importation en France. 

Le schéma vaccinal comprend deux doses, espacées d’au moins 28 jours et au maximum de 35 jours.

Une seule dose suffit pour les personnes qui ont été vaccinées dans leur enfance contre la variole (avant 1980). En revanche, trois doses sont nécessaires pour les personnes immunodéprimées.

Actuellement, la deuxième dose est reportée de plusieurs semaines, sauf chez les personnes immunodéprimées ou très exposées (notamment les travailleurs du sexe), pour permettre au plus grand nombre de personnes à risque de recevoir très vite une dose de vaccin.

Les deux vaccins disponibles sont interchangeables : la seconde dose peut ainsi se faire avec un vaccin différent de la première.

La vaccination ne confère pas une protection immédiate et n’est probablement pas efficace à 100% :  il est donc important de continuer à éviter tout contact à risque avec une personne infectée par le virus de la Mpox ou suspectée de l’être.  

Administration simultanée avec d’autres vaccins

La HAS a indiqué le 12 octobre 2022 que les vaccins contre la Mpox peuvent être administrés en même temps que les autres vaccins du calendrier vaccinal, y compris les vaccins Covid-19. En cas d’administration non-simultanée, un délai de 4 semaines doit être respecté uniquement avec les vaccins vivants atténués viraux (ROR, varicelle, zona, fièvre jaune).

L’administration simultanée d’Imvanex®/Jynneos® et d’immunoglobulines n’a pas été étudiée et doit être évitée.

Les vaccins Imvanex® /Jynneos® ont bien entrainé une réponse immunitaire et une protection comparables à celles qui étaient données par les anciens vaccins contre la variole et une protection contre les formes sévères. Le vaccin protège efficacement à partir de 2 semaines après la 2ème dose, et à partir de 7 jours après la dose de rappel chez les personnes ayant déjà été vaccinées contre la variole auparavant. 

 Les études ont montré que dans le passé, la vaccination contre la variole avec les vaccins de 1ère et 2ème génération avait une efficacité de 85% chez l’Homme pour la prévention de l’infection au virus de la Mpox. Des études sont en cours pour évaluer l’efficacité des vaccins de 3ème génération vis-à-vis de l’infection par le virus de la Mpox dans le cadre de l’épidémie actuelle.

Le CDC a montré le 7 octobre 2022 que chez les hommes âgés de 18 à 49 ans éligibles pour la vaccination par Jynneos®, l'incidence de la Mpox était 14 fois plus élevée chez les hommes non vaccinés que chez ceux qui avaient reçu une première dose de vaccin 14 jours ou plus auparavant.

Le 23 mai 2024, le CDC a également publié les résultat d'une étude qui montre qu'après avoir reçu deux doses de vaccin Jynneos® , moins de 1% des cas avait été infecté par le Mpox. Parmi les personnes qui ont eu l'infection après avoir reçu les deux doses, les infections ont été moins graves que chez les personnes non vaccinées.  

Des infections peuvent survenir chez des personnes ayant été vaccinées : en cas d’apparition de boutons ou lésions au niveau des organes génitaux et/ou de l’anus, il ne faut pas hésiter à demander un avis médical.

Deux vaccins sont actuellement disponibles contre la Mpox.

Nom commercial*

Jynneos®

Maladies
concernées

Mpox (Variole du singe)

Type de vaccin Vivant atténué non réplicatif
Pour qui ? Personnes ayant été en contact avec une personne infectée ; personnes à très haut risque de contamination ; au cas par cas pour les professionnels de santé
Remboursement** Non documenté
Nom commercial*

Imvanex®

Maladies
concernées

Mpox (Variole du singe)

Type de vaccin Vivant atténué non réplicatif
Pour qui ? Personnes ayant été en contact avec une personne infectée ; personnes à très haut risque de contamination ; au cas par cas pour les professionnels de santé
Remboursement** Non documenté
Nom
commercial*
Maladies
concernées
Type
de vaccin
Pour qui ? Remboursement

Jynneos®

Mpox (Variole du singe)

Vivant atténué non réplicatif Personnes ayant été en contact avec une personne infectée ; personnes à très haut risque de contamination ; au cas par cas pour les professionnels de santé Non documenté

Imvanex®

Mpox (Variole du singe)

Vivant atténué non réplicatif Personnes ayant été en contact avec une personne infectée ; personnes à très haut risque de contamination ; au cas par cas pour les professionnels de santé Non documenté

Vous ne devez pas vous faire vacciner avec les vaccins Imvanex® ou Jynneos® si vous:

  • Présentez une réaction allergique connue à l’un des composants du vaccin ;
  • Présentez une réaction allergique aux protéines de poulet, à la benzonase, à la gentamicine ou à la ciprofloxacine, qui peuvent être présentes en très faible quantité dans le vaccin.
  • Avez une forte fièvre, la vaccination devra alors être reportée.

Les effets indésirables les plus fréquemment décrits sont des réactions au niveau du site d’injection (douleur, rougeur, gonflement). La majorité d’entre eux sont d’intensité légère à modérée et disparaissent dans les sept jours, sans traitement.

Les autres effets indésirables pouvant survenir sont :

-  douleurs musculaires, douleurs et gonflements au site d’injection, fatigue, maux de tête, nausées : très fréquent (>1 cas / 10 vaccinés) ;

- douleurs dans les extrémités, frissons, chaleur au site d’injection, légère fièvre, troubles de l’appétit : fréquent (>1/100, <1/10) ;

- éruption cutanée, toux, diarrhée, vomissement, vertiges, raideur musculaire, gonflement au niveau des aisselles, malaise, douleur thoracique : peu fréquent (>1/1000, <1/100) ;

- sinusite, grippe, conjonctivite, migraine, vertige, faiblesse musculaire, douleurs dans l’abdomen : rare (>1/10 000, <1/1000).

 Effets indésirables d’intérêt particulier  

Si vous présentez déjà une dermatite atopique (eczéma), il est possible que vous présentiez des réactions telles que des rougeurs, gonflements et démangeaisons, et d’autres symptômes généraux (tels que maux de tête, douleurs musculaires, nausées ou fatigue), ainsi qu’une poussée ou une aggravation de votre maladie de peau.

En cas d’inquiétude, n’hésitez pas à demander conseil à votre médecin ou pharmacien.

L’ANSM a publié un premier bilan au 1er septembre 2022 de la surveillance des vaccins MKP depuis le début de la vaccination en France, qui retrouve 15 déclarations d'évènements indésirables après une vaccination. Ces évènements sont majoritairement non graves et font partie des effets indésirables connus (réactions locales au site de vaccination et syndromes pseudogrippaux).

La vaccination pourra être réalisée par un médecin ou par un infirmier sur prescription médicale dans les centres de vaccinations désignés par le ministère chargé de la santé, en établissement de santé, dans certains CéGIDD (Centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic), un pharmacien ou un préparateur en pharmacie dans certaines pharmacies.

La vaccination pourra être réalisée par un médecin ou par un infirmier sur prescription médicale dans les centres de vaccinations désignés par le ministère chargé de la santé, en établissement de santé, dans certains CéGIDD (Centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic), un pharmacien ou un préparateur en pharmacie dans certaines pharmacies.

Le déploiement des centres de vaccination est coordonné au niveau régional par les Agences Régionales de Santé (ARS). L’ensemble du territoire métropolitain et ultramarin dispose désormais d’un accès à un centre de vaccination. Les coordonnées de ces centres sont accessibles sur Santé.fr (https://www.sante.fr/Mpox). Cette liste est actualisée régulièrement.

La liste des lieux de vaccination est également disponible sur les sites internet des Agences régionales de Santé.