Les traitements immunosuppresseurs sont des traitements qui limitent l’action du système immunitaire. On les utilise lorsque le système immunitaire ne fonctionne pas correctement (maladies auto-immunes) ou que l’on souhaite le mettre au repos (chez les personnes transplantées, pour prévenir le rejet de la greffe). Les plus connus sont les dérivés de la cortisone, mais il y en a de nombreux autres.
Dans tous les cas, le traitement immunosuppresseur empêche le système immunitaire de réagir ou de se défendre normalement contre les microbes, et les personnes traitées sont plus à risque d’infection.
Il faut vérifier avant la mise en place du traitement que le calendrier vaccinal est à jour (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, méningocoque de type C jusqu’à l’âge de 24 ans et HPV jusqu’à 19 ans).
Elles doivent recevoir en plus les vaccins contre le pneumocoque, la grippe, Haemophilus influenzae type b, l’hépatite B, la Covid-19 et, parfois, les autres méningocoques.
Les vaccins vivants atténués (rougeole, oreillons, rubéole, fièvre jaune, varicelle, etc.) sont contre-indiqués quand on prend un traitement immunosuppresseur.
Pour les mères traitées par infliximab, leur enfant ne doit pas recevoir de vaccin vivant atténué jusqu’à 12 mois après la naissance et pendant toute la durée de l’allaitement.
Chez l’enfant
Chez l’enfant traité par immunosuppresseur, les recommandations varient en fonction de son âge et des vaccinations déjà reçues. Il faut consulter le médecin traitant et le médecin spécialiste prenant en charge l’enfant.
Pour l’entourage
Les personnes de l’entourage proche d’un patient recevant un traitement immunosuppresseur (enfant ou adulte) doivent être à jour de leur vaccination contre la rougeole et la varicelle (si elles n’ont pas eu la maladie) et doivent être vaccinées contre la grippe et la Covid-19. Ainsi, elles ne transmettront pas l’infection à la personne traitée par immunosuppresseurs.