Covid-19

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Mis à jour le

La vaccination contre le Covid-19 est recommandée chaque année, à l'automne, pour les personnes âgées de 65 ans et plus et les personnes à risque de forme grave de Covid-19.

La campagne de vaccination pour cet automne a lieu du 15 octobre 2024 au 31 janvier 2025 en même temps que la campagne de vaccination contre la grippe.

Il faut également continuer les mesures barrières, qui protègent contre le Covid-19 mais aussi contre d’autres virus, ainsi que les tests en cas de symptômes.
Le Covid-19 est une maladie infectieuse causée par un coronavirus, le Sars-CoV-2. Elle touche principalement les poumons. La transmission se fait :
• Par contact étroit avec une personne malade (projection de secrétions par les postillons, la toux ou les éternuements).
• Par des gouttelettes fines qui contiennent le virus et peuvent rester en suspension dans l’air pendant plusieurs heures (aérosol)
• Par contact indirect avec une personne infectée, via une surface ou des objets récemment contaminés. Par exemple, une personne peut toucher un objet contaminé et s’infecter en touchant son visage ensuite.

Cette maladie est apparue en Chine fin 2019 et le virus a été découvert début janvier 2020. De nouvelles formes du virus appelées variants et sous-variants circulent.

Le variant Omicron est apparu fin novembre 2021 ; il circule de manière quasi-exclusive en France.

Dans la très grande majorité des cas, le Covid-19 est une maladie peu dangereuse, souvent sans signes.  Mais elle peut être très grave, notamment chez les personnes de 65 ans et plus, les personnes obèses ou fragilisées par certaines maladies chroniques et les femmes enceintes. Dans le monde, 80% des personnes décédées étaient âgées de 60 ans et plus. 

Les signes les plus fréquents sont la fièvre, la toux et une grande fatigue. D’autres signes moins courants sont des douleurs musculaires ou articulaires, un mal de tête, un mal de gorge, des boutons, des nausées et des vomissements, des frissons ou des vertiges, une perte du goût et de l’odorat.

La maladie peut s’aggraver au bout de quelques jours, avec une gêne respiratoire croissante nécessitant la mise sous oxygène. D’autres complications peuvent apparaître, avec des conséquences sur le foie, le cœur et le cerveau.

Les signes peuvent durer pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois : on parle de Covid long, même chez des personnes ayant fait des formes peu sévères.  Un suivi spécialisé avec de la rééducation peut être nécessaire.

Si les enfants infectés par le Covid-19 développent généralement une maladie peu dangereuse ou n’ont pas de symptômes, des symptômes prolongés de le Covid-19 ont été décrits chez les adolescents et plus rarement chez les enfants avec une fréquence moins grande que chez l’adulte

Une étude récente réalisée en France, montre que malgré une efficacité du rappel vaccinal et une circulation généralement moins virulente du variant Omicron, un risque résiduel de COVID-19 grave existe toujours dans les populations vulnérables, en particulier chez les personnes souffrant de troubles neurologiques. Cette étude montre l'importance des rappels de vaccination chez ces personnes fragiles

Les femmes enceintes sont plus à risque d'avoir une forme sévère de la maladie, avec des risques plus élevés d’admission en soins intensifs, de décès, de césarienne et de complications post-partum, d’accouchement prématuré ou, de perte du fœtus. Les nouveau-nés ont un risque plus élevé d’admission en soins intensifs et de décès

Le variant Omicron donne des formes moins sévères, avec une fréquence plus élevée de fatigue, mal de gorge, fièvre, toux et une fréquence plus faible de perte de goût ou d'odorat que ce qui avait été observé jusqu’alors. Le délai d’apparition des symptômes semble plus court. La durée d’hospitalisation est plus courte, avec moins de passages en réanimation. 

Le traitement du Covid-19 associe le repos, la prise de médicaments contre la fièvre et les douleurs, et la réhydratation. Pour les formes graves, de l’oxygène, des corticoïdes et parfois des anticorps peuvent être utilisés.  Des traitements contre l’infection sont proposés et réalisés à l’hôpital, soit à un stade de l’infection précoce (personnes à risque) ou avancé (formes graves), soit en cas de contact à risque, en particulier chez les immunodéprimés. 

Un traitement antiviral en comprimés, le Paxlovid® est disponible en ville pour des personnes à risque (65 ans et plus, personnes avec facteurs de risque et/ou  immunodéprimées). Parlez en à votre médecin.

La prévention repose sur l’application des mesures barrières et la vaccination.  Les mesures barrières doivent être appliquées dès l'apparition des symptômes par toute la population, y compris les personnes vaccinées. 

Le vaccin contre Le Covid-19

INDICATIONS

Le grand public

La vaccination est possible à partir de l’âge de 6 mois.

Enfants de 6 mois à 4 ans

  • Les enfants de cette tranche d’âge ayant déjà été vaccinés ou infectés par le virus du Covid-19 peuvent recevoir le vaccin, comme le reste de la population, à partir de 6 mois après leur dernière infection ou injection.
  •  Pour les enfants de cette tranche d’âge n’ayant pas été vaccinés ou infectés par le virus du Covid-19, ils doivent recevoir 3 doses de vaccin.

Dans le cas d’une infection pendant la vaccination, renseignez-vous auprès de votre professionnel de santé.

La vaccination des enfants de 6 mois à 4 ans nécessite l'accord des deux parents (formulaire disponible ici) et la présence d’un parent ou d’un accompagnateur, muni du formulaire d’autorisation parentale. 

Elle est faite après remplissage d’un questionnaire (formulaire disponible ici) 

Enfants de 5 à 11 ans

Pour les personnes âgées de 5 ans et plus, dans tous les cas, une dose de vaccin suffit.

La vaccination des enfants de 5 à 11 ans inclus nécessite le consentement des deux parents (sauf impossibilité pour l'un des deux parents de recueillir l'accord de l'autre parent) et la présence d’un accompagnateur, muni du formulaire d’autorisation parentale.

Elle est faite après remplissage d’un questionnaire (formulaire disponible ici) 

 Adolescents de 12 à 15 ans 

 Dans tous les cas, une dose de vaccin suffit.

  • Le jour de la vaccination l’adolescent peut venir accompagné de l’un de ses parents (ou titulaire de l’autorité parentale). Il s’agit d’une recommandation et non d’une obligation.
  • Il doit obligatoirement présenter une autorisation signée de ses deux parents  : le formulaire d’autorisation parentale à la vaccination contre le Covid-19 est disponible en ligne.
  •  Les professionnels de santé conservent l’autorisation parentale soit sous format papier soit en la mentionnant dans le dossier médical.
  • L’équipe de vaccination doit expliquer de manière détaillée aux adolescents les différents aspects de la vaccination, pour qu’ils puissent donner leur consentement. Ce recueil du consentement ne nécessite pas de formulaire ou d’engagement écrit : il doit être recueilli à l’oral, pendant l’entretien préparatoire à la vaccination, par le professionnel de santé.
  • L’adolescent doit être d’accord pour se faire vacciner.
  • La vaccination est faite après remplissage d’un questionnaire disponible ici  
  • La carte vitale d'un des parents ou une attestation de droit mentionnant le n° de sécurité sociale (appelé aussi NIR -Numéro d’Inscription au Répertoire) d'un des parents doit être présentée. Si l’adolescent de 16 ans ou plus souhaite se faire vacciner sans ou contre l’avis de ses parents ou si le NIR n’est pas connu, la vaccination est possible : la procédure de saisie dite « NIR d’urgence » doit alors être utilisée.

Personnes de 16 ans et plus

Les personnes mineures souhaitant se faire vacciner ont besoin d’être muni d’une autorisation signée des deux parents.

La vaccination est faite après remplissage d’un questionnaire.

En milieu professionnel

La vaccination était obligatoire pour les professionnels de santé et du secteur médico-social. Les personnels navigants et personnels militaires sont également concernés par l'obligation vaccinale. La liste des professions concernées est sur le site du ministère de la santé. 

Cette obligation a été suspendue par le décret du 13 mai 2023. 

La vaccination des professionnels de santé reste toutefois fortement recommandée.

RECOMMANDATIONS PARTICULIERES

  • Les femmes enceintes ou qui allaitent

La vaccination est possible dès le 1er trimestre de grossesse pour les femmes enceintes avec un vaccin à ARNm en centre de vaccination ou bien chez leur médecin ou sage-femme. Il n’y aucun risque identifié de la vaccination à ce jour pour la mère et l’enfant à naître alors que l’infection Covid-19 de la mère est à l’origine de complications et de décès.

Plusieurs études ont confirmé la sécurité et l’efficacité de la vaccination chez les femmes enceintes, tant pour elles que pour leur bébé.

La Direction générale de la santé a mis en ligne une brochure à destination des femmes enceintes

Les femmes enceintes (et celles ayant un désir de grossesse), doivent bénéficier de la vaccination, et ce quel que soit leur âge et le trimestre de leur grossesse, et leur passé vaccinal. 

A ce jour, aucune transmission du virus de la Covid-19 par le lait maternel et l’allaitement n’a été observée.

Pour les femmes vaccinées qui allaitent :

  • L’enfant allaité ne risque pas d’être infecté par le vaccin administré à sa mère.
  • Par contre les anticorps issus de la vaccination peuvent être présents dans le lait maternel et contribuer à protéger l’enfant.

L’Organisation Mondiale de la santé et l’UNICEF recommandent de poursuivre l'allaitement maternel pendant l'infection et après la vaccination. Si la mère est infectée des précautions d’hygiène sont nécessaires (port du masque, hygiène des mains).

Les personnes sévèrement immunodéprimées, atteintes de certains cancers, les personnes ayant eu une transplantation d’organes et les personnes dialysées doivent être vaccinées. Elles peuvent recevoir le vaccin à partir de 3 mois après leur dernière injection ou infection.

CAMPAGNE DE VACCINATION CONTRE LE COVID-19 A L’AUTOMNE 2024

Le virus du Covid-19 continue de circuler, les populations les plus fragiles doivent se faire vacciner à partir du 15 octobre 2024.  Pour cette campagne, seul le vaccin adapté aux variants actuels (JN1) à ARNm Comirnaty® (de Pfizer) sera utilisé.

Les cibles de la campagne de vaccination contre le Covid-19 sont :

• Toutes les personnes âgées de 65 ans et plus ;

• Les personnes, âgées de plus de 6 mois, atteintes de comorbidités ayant un risque plus élevé de forme grave de la maladie (hypertension artérielle compliquée, problèmes cardiaques, vasculaires, hépatiques, rénaux, pulmonaires, diabète, obésité, cancers, personnes transplantées, personnes atteintes de trisomie 21 ou de troubles psychiatriques ou de démence) ;

• Les personnes immunodéprimées ;

• Les femmes enceintes ;

• Les résidents en établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et unités de soins de longue durée (USLD) ;

• Les personnes à très haut risque de forme grave selon chaque situation médicale individuelle et dans le cadre d’une décision partagée avec les équipes soignantes ;

• Les personnes vivant dans l’entourage ou en contacts réguliers avec des personnes immunodéprimées ou vulnérables, y compris les professionnels des secteurs sanitaire et médicosocial.

Le vaccin peut se faire à partir de 6 mois après la dernière infection ou injection de vaccin contre le Covid-19. Pour les personnes immunodéprimées, les personnes âgées de 80 ans et plus et les résidents en EHPAD et en USLD, ce délai est réduit à 3 mois après leur dernière injection.

Néanmoins toute personne souhaitant se faire vacciner, même si elle ne fait pas partie de la cible, peut recevoir une injection contre le Covid-19.

Les vaccins contre le Covid-19 sont très efficaces, même si aucun vaccin ne protège à 100%. Les vaccins actuels sont adaptés aux variants qui circulent actuellement en  France. Leur efficacité est détaillée dans le résumé caractéristique des produits (RCP). Cette efficacité peut varier selon les personnes, les vaccins ou les variants Les vaccins protègent avant tout contre les formes graves de la maladie et ils protègent moins bien contre la maladie elle-même ou contre la transmission du virus quand on est infecté. 

Ainsi, chez les vaccinés, même si la transmission diminue, elle reste possible ; il reste donc essentiel de continuer à appliquer toutes les mesures barrières, comme la distance physique, le port du masque, l’aération du lieu de vie (bureau, logement) et le lavage des mains.

Plusieurs vaccins sont actuellement disponibles en France.

Nom commercial*

Comirnaty Omicron JN1®

Maladies
concernées

Covid-19

Type de vaccin Vaccin à ARNm
Pour qui ? Personnes âgées de 12 ans et plus
Remboursement** Pris en charge à 100% par l'assurance maladie
Nom commercial*

Comirnaty Omicron JN1 (pédiatrique)®

Maladies
concernées

Covid-19

Type de vaccin Vaccin à ARNm
Pour qui ? Enfants âgés de 5 à 11 ans
Remboursement** Pris en charge à 100% par l'Assurance maladie
Nom commercial*

Comirnaty Omicron JN1 (pédiatrique)®

Maladies
concernées

Covid-19

Type de vaccin Vaccin à ARNm
Pour qui ? Enfants âgés de 6 mois à 4 ans
Remboursement** Pris en charge à 100% par l'Assurance Maladie
Nom
commercial*
Maladies
concernées
Type
de vaccin
Pour qui ? Remboursement

Comirnaty Omicron JN1®

Covid-19

Vaccin à ARNm Personnes âgées de 12 ans et plus Pris en charge à 100% par l'assurance maladie

Comirnaty Omicron JN1 (pédiatrique)®

Covid-19

Vaccin à ARNm Enfants âgés de 5 à 11 ans Pris en charge à 100% par l'Assurance maladie

Comirnaty Omicron JN1 (pédiatrique)®

Covid-19

Vaccin à ARNm Enfants âgés de 6 mois à 4 ans Pris en charge à 100% par l'Assurance Maladie

Les contre-indications figurent dans la notice de chaque vaccin contre le Covid-19.

Pour les autres vaccins, les contre-indications sont :

Antécédent d'allergie documentée (avis allergologue) à un des composants du vaccin en particulier polyéthylène-glycols et par risque d'allergie croisée aux polysorbates ;

  • Réaction anaphylactique au moins de grade 2 (atteinte au moins de 2 organes) à une première injection d'un vaccin contre le Covid-19 posée après expertise allergologique ;
  • Effets secondaires graves après une première dose de vaccin.
  • Myocardites ou myo-péricardites associées à une infection par SARS-CoV-2.
  • Recommandation après concertation multidisciplinaire de ne pas faire de deuxième dose après un effet indésirable sévère ou grave.
  • Recommandation établie par un Centre de Référence Maladies Rares (CRMR) ou un Centre de Compétence Maladies Rares (CCMR) après concertation médicale pluridisciplinaire (avis collégial) de ne pas initier la vaccination contre le Covid-19.

Certaines contre-indications médicales sont temporaires : 

  • Traitement par anticorps monoclonaux anti-SARS-CoV-2.
  • Myocardites ou péricardites d’étiologie non liée à une infection par SARS-CoV-2 survenues antérieurement à la vaccination et toujours évolutives.
  • Syndrome inflammatoire multi systémique pédiatrique (PIMS) post-covid-19. La vaccination est aussi contre-indiquée pour les adolescents ayant développé un syndrome inflammatoire multi-systémique pédiatrique (PIMS) à la suite d’une Covid-19.

A partir de la commercialisation de chaque vaccin, les agences sanitaires européennes et américaines suivent ces effets secondaires.

En France, c’est l’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM), en lien avec l’Agence Européenne du Médicament (EMA) qui suit régulièrement la survenue d’effets secondaires, à partir des signalements qui peuvent être réalisés sur le site du ministère de la Santé par les professionnels de santé ou par les patients eux-mêmes.

En cas de doute sur l’existence d’un effet secondaire grave ou inattendu, l’ANSM met également en place des études dans le but de confirmer ou pas la relation entre la vaccination et cet évènement. Elle a mis en ligne une affiche, un guide et des fiches d’information destinées aux personnes vaccinées :

Les vaccins contre le Covid-19 sont très sûrs. Cependant, comme pour tous les médicaments, des effets secondaires peuvent survenir après avoir reçu un vaccin. Actuellement, aucun de ces effets ne remet en cause le bénéfice de la vaccination.

Il est courant de ressentir quelques effets indésirables d'intensité légère à modérée après avoir reçu un vaccin. Ce sont des signes indiquant que notre organisme est en train de créer une protection.

Les effets indésirables les plus fréquents communs avec d’autres vaccins sont :

  • Douleur, réaction cutanée, gonflement au point d’injection
  • Maux de tête
  • Fatigue, fièvre et frissons
  • Douleurs articulaires ou musculaires
  • Troubles digestifs
  • Apparition de ganglions
  • Réactions allergiques (urticaire, gonflement du visage)

Des effets secondaires plus graves ou plus durables sont possibles, mais ils sont extrêmement rares (<1 cas pour 100 000 injections) :

Après l’injection du vaccin contre le Covid-19, en cas de difficultés respiratoires, de douleurs dans la poitrine, de palpitations, de gonflement des jambes, de douleur persistante au niveau du ventre, de mal de tête sévère ou de vision trouble, de l’apparition de petits points rouges au niveau de l’injection, de prise de poids brutale, les personnes devront consulter leur médecin.

Avec le vaccin Comirnaty® de Pfizer 

Suivi chez les adultes

En France, plus de 158 millions d’injections ont été réalisées chez les adultes. 

Signaux confirmés : hypertension artérielle, myocardite, péricardite.

Devant tout symptôme évocateur d’une hypertension artérielle (malaise, céphalées, vertiges…), un contrôle de la pression artérielle devra être envisagé pour une prise en charge médicale la plus précoce possible, si elle s’avère nécessaire.

Suivi chez les femmes

Les saignements menstruels abondants peuvent être considérés comme un effet indésirable du vaccin Comirnaty®. Plus largement, des troubles des règles ont été décrits (retard de règles, règles plus abondantes et saignements vaginaux). Il est également possible que des saignements surviennent entre deux cycles (métrorragie).

L’ANSM a demandé le 19 juillet 2022 aux femmes présentant ces troubles graves de les signaler sur le portail des signalements du ministère de la santé, en donnant le plus de renseignements possibles, et a mis en ligne un guide et un tutoriel d’aide à la déclaration.

Une étude publiée en janvier 2024 sur les saignements menstruels abondants ayant nécessité une prise en charge à l’hôpital en 2022 confirme l’existence d’un risque augmenté de saignements menstruels dans la période des 1-3 mois suivant la première injection de vaccin contre la Covid-19..

Suivi chez les femmes enceintes et allaitantes

La vaccination est aussi efficace pour prévenir le risque d’hospitalisation ou de décès chez les femmes enceintes que chez celles qui ne le sont pas. Les effets secondaires sont les mêmes que ceux retrouvés dans la population générale. 

Une étude publiée en 2024 incluant plus de 350 000 enfants nés de mère ayant fait une infection COVID-19 ou vaccinée contre la COVID-19 en début de grossesse montre qu'il 'y a pas de risque de malformation sévère.

Suivi chez les adolescents de 12 à 17 ans 

Aucun effet indésirable spécifique n’a été identifié chez les enfants et les jeunes. 

Suivi chez les enfants de 5 à 11 ans 

Aucun effet indésirable spécifique n’a été identifié sur la période avec le vaccin Comirnaty®.

Suivi chez les enfants de 6 mois à 4  ans 

Aucun effet indésirable spécifique n’a été identifié sur la période avec le vaccin Comirnaty®.

Suivi après un rappel vaccinal

Aucun effet indésirable spécifique n’a été identifié chez les personnes ayant eu une dose de rappel, que ce soit avec le vaccin monovalent ou le vaccin bivalent. Les effets indésirables rapportés sont similaires à ceux rapportés après la primo vaccination.

Prescription

Chez les enfants de 6 mois à 4 ans 

Seuls les médecins sont autorisés à prescrire et administrer le vaccin à des enfants de moins de 4 ans.

Les sages-femmes et les infirmiers diplômés d’Etat (IDE), notamment les IDE puéricultrices et puériculteurs, qui ont l’habitude de vacciner les enfants de cet âge, sont autorisés à leur administrer le vaccin quand celui-ci a été prescrit par un médecin.

L'administration du vaccin est précédée d’un questionnaire.

L'autorisation des deux parents est nécessaire.

Chez les enfants de 5 à 11 ans 

La vaccination peut être réalisée en cabinet de ville par les professionnels de santé libéraux (médecins, pharmaciens, infirmier(e)s ou sages-femmes, dentistes (sur prescription médicale) qui souhaitent vacciner leur patientèle pédiatrique éligible, y compris à domicile. Elle est également possible dans certains centres de PMI ou certains centres de vaccination avec l'autorisation des deux parents.

Son administration est précédée d’un questionnaire.

Chez les personnes de 12 ans et plus

Le vaccin contre le Covid-19 peut être prescrit et administré par un médecin, une sage-femme, un pharmacien ou un infirmier. Son administration est précédée d’un questionnaire.

Chez les mineurs, l'autorisation des deux parents est nécessaire.

D'autres professionnels peuvent administrer les vaccins contre le Covid-19 qui doivent avoir reçu une formation spécifique.

En revanche, seuls les médecins peuvent prescrire et/ou administrer le vaccin aux femmes enceintes, aux personnes ayant des antécédents de réaction anaphylactique ou aux personnes présentant des troubles de la coagulation.

La vaccination contre le Covid-19 est réalisée dans les Ehpad, les établissements de santé, les pharmacies, les cabinets des professionnels libéraux (médecins, sages femmes, infirmiers) et dans les centres de vaccination public sur rendez-vous et en ville. Pour connaitre le centre le plus proche de votre domicile ou les professionnels qui vaccinent :

Pour connaitre l’adresse du centre de vaccination ou du professionnel libéral le plus proche du domicile et prendre rendez-vous en ligne,  consultez https://www.sante.fr/cf/centres-vaccination-covid.html.

Administration

Le vaccin est administré par voie intramusculaire.

-       Enfants de 6 mois à 4 ans : la vaccination comprend 3 doses de 3 µg du vaccin pédiatrique Comirnaty® de Pfizer à 3 semaines d’intervalle.

-       Enfants de 5 à 11 ans : la vaccination comprend 1 dose de 10 µg du vaccin pédiatrique Comirnaty® de Pfizer.

-       Personnes de 12 ans et plus : la vaccination comprend 1 dose pour le Comirnaty® de Pfizer (30 µg/dose).

Administration simultanée de vaccins contre le Covid-19 et d’autres vaccins

Les vaccins contre le Covid-19 peuvent être administrés simultanément avec d’autres vaccins.

En raison de la circulation des virus de l’hiver, il est recommandé de se protéger à la fois contre le Covid-19 et contre la grippe.

La campagne de vaccination automnale contre le Covid-19 débute le 15 octobre 2024 en même temps que la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière.

Les 2 injections peuvent être pratiquées le même jour, sur 2 sites d’injection distincts (les 2 bras par exemple).

Qui peut vous vacciner contre la grippe et le Covid-19 ? 
Professionnels de santé  Vaccination contre la grippe Vaccination contre le Covid-19

Médecin

Toute personne

Toute personne

Infirmier

  • Toute personne majeure
  • Mineurs de 11 ans et plus
  • Mineurs jusqu'à 10 ans sur prescription médicale

A partir de 6 mois, mais avec certaines exceptions

Pharmacien d’officine ayant suivi une formation à la vaccination contre la grippe ou le Covid-19

  • Personnes majeures, ciblées ou non par les recommandations
  • Mineurs de 11 ans et plus, ciblés ou non par les recommandations

A partir de 5 ans, mais avec certaines exceptions

Sage-femme

Toute personne

A partir de 6 mois, mais avec certaines exceptions

Etudiant de troisième cycle de médecine

Toute personne, sous la supervision d’un maître de stage

Pour la seule administration, sous la supervision d’un maître de stage

Etudiant de troisième cycle de pharmacie

Toute personne de 11 ans et plus, sous la supervision d’un maître de stage

Pour la seule administration, sous la supervision d’un maître de stage et sous certaines conditions

Etudiant de deuxième cycle de pharmacie

En officine, sur personne majeure et sous certaines conditions

Pour la seule administration, sous la supervision d’un maître de stage et sous certaines conditions

Attestation de vaccination

Toute personne vaccinée contre le Covid-19 peut demander au professionnel de santé une attestation de vaccination dite « certifiée » au format papier.

Vaccination et don du sang

Le don du sang est autorisé après la vaccination contre le Covid-19.