INDICATIONS
Vous pouvez trouver des informations sur la vaccination en langue des signes via le lien suivant.
La Vaccination initiale (ou primo-vaccination)
Le grand public
Particularités pour les enfants de 6 mois à 11 ans
La vaccination des enfants de 6 mois à 11 ans nécessite l'accord des deux parents (formulaire disponible ici) et la présence d’un parent ou d’un accompagnateur, muni du formulaire d’autorisation parentale. Ce formulaire devra être remis au personnel dans le lieu de vaccination, avec un questionnaire relatif aux antécédents disponible sur le lieu de vaccination.
La vaccination comporte trois doses pour les 6 mois à 4 ans et deux doses pour les 5-11 ans.
Pour les enfants à partir de 5 ans, il est recommandé de réaliser un test rapide d’orientation diagnostique (TROD) sérologique avant la vaccination, afin de voir si l’enfant a déjà eu la Covid-19. S’il a eu la Covid-19, une seule dose sera alors nécessaire.
En cas d’infection au Covid-19, il faudra attendre 3 mois avant de recevoir le vaccin.
Particularités pour les adolescents de 12 à 17 ans
- Le jour de la vaccination l’adolescent peut venir accompagné de l’un de ses parents (ou titulaire de l’autorité parentale). Il s’agit d’une recommandation et non d’une obligation.
- Il doit obligatoirement présenter une autorisation signée de ses deux parents : le formulaire d’autorisation parentale à la vaccination contre la Covid-19 est disponible en ligne.
- Les professionnels de santé conservent l’autorisation parentale soit sous format papier soit en la mentionnant dans le dossier médical.
- L’équipe de vaccination doit expliquer de manière détaillée aux adolescents les différents aspects de la vaccination, pour qu’ils puissent donner leur consentement. Ce recueil du consentement ne nécessite pas de formulaire ou d’engagement écrit : il doit être recueilli à l’oral, pendant l’entretien préparatoire à la vaccination, par le professionnel de santé.
- L’adolescent doit être d’accord pour se faire vacciner.
- La carte vitale d'un des parents ou une attestation de droit mentionnant le n° de sécurité sociale (appelé aussi NIR -Numéro d’Inscription au Répertoire) d'un des parents doit être présentée. Si l’adolescent de 16 ans ou plus souhaite se faire vacciner sans ou contre l’avis de ses parents ou si le NIR n’est pas connu, la vaccination est possible : la procédure de saisie dite « NIR d’urgence » doit alors être utilisée.
En milieu professionnel
La vaccination est obligatoire pour les professionnels de santé et du secteur médico-social. Les personnels navigants et personnels militaires sont également concernés par l'obligation vaccinale. La liste des professions concernées est sur le site du ministère de la santé.
En revanche, les professionnels des crèches, des établissements ou services de soutien à la parentalité ou d’établissements et des services de protection de l’enfance ne sont pas concernés par l’obligation vaccinale
La vaccination n’est pas obligatoire pour les professionnels justifiant d'une contre-indication à la vaccination.
Depuis le 16 octobre 2021, tous les professionnels de santé éligibles doivent présenter le justificatif d’un schéma vaccinal complet au risque de sanctions
Cette obligation fait l’objet de consignes du ministère de la santé, détaillées sur son site.
Quel vaccin ?
Le vaccin à ARNm Comirnaty® de Pfizer/BioNTech doit être utilisé chez toutes les personnes de moins de 30 ans. Le vaccin Comirnaty® peut être utilisé à partir de 5 ans. Le vaccin Moderna n’est désormais plus utilisé en France en vaccination initiale. Le délai entre les 2 doses de vaccin est de 3 à 7 semaines.
Le vaccin Nuvaxovid® de Novavax est indiqué en primo-vaccination pour toutes les personnes de 18 ans et plus, qui en font explicitement la demande, qui présentent une contre-indication aux autres vaccins disponibles ou qui refusent la vaccination par un vaccin à ARN messager.
Dans le contexte d’assouplissement des mesures liées à la gestion de la sortie de la crise sanitaire, l’obligation vaccinale des professionnels reste en vigueur dans les mêmes conditions que précisées dans le DGS-Urgent du 16 février 2022. Seules les modalités de respect de l’obligation vaccinale ont été actualisées : la durée du certificat de rétablissement (après un épisode confirmé de COVID-19) est réduit à 4 mois et une infection équivaut à une injection pour les professionnels qui ont contracté la Covid-19 plus de 3 mois après leur schéma vaccinal initial.
N'hésitez pas à en parler avec votre médecin.
RECOMMANDATIONS
Situations particulières
- Les Français résidents à l’étranger
Le recours à un vaccin à ARNm est recommandé, pour tous les Français résidents à l’étranger.
Si seul le vaccin Janssen est disponible dans le pays, il est préférable de se faire vacciner plutôt que de ne pas le faire, même chez les personnes de moins de 55 ans.
- Les personnes qui ont déjà fait la Covid-19
Il est recommandé de vacciner les personnes ayant déjà fait la Covid-19 ; ceci est valable aussi pour les enfants et adolescents.
La vaccination est faite avec une dose unique de vaccin à partir de deux mois après le début de la Covid-19. Chez des personnes qui ne savent pas si elles ont eu la Covid-19, il est possible de réaliser une prise de sang ou un test rapide avec une goutte de sang avant la première injection de vaccin.
Si l'infection survient après le début de la vaccination :
- dans les 15 jours après la 1ere dose, la seconde peut se faire à partir de 2 mois après l’infection (4 semaines en cas de vaccination par le vaccin de Jansen) ;
- au moins 15 jours après la 1ere dose, la seconde dose est inutile.
- Les personnes présentant un Covid-19 long (des signes prolongés de la Covid-19)
Chez ces personnes, Il n’y a pas de contre-indication à la vaccination. Au contraire, la vaccination pourrait même aider à les guérir. Ces personnes peuvent se faire vacciner avec une dose deux mois après l’apparition des premiers signes.
- Les femmes enceintes ou qui allaitent
La vaccination est recommandée dès le 1er trimestre de grossesse pour les femmes enceintes avec un vaccin à ARNm en centre de vaccination ou bien chez leur médecin ou sage-femme. Il n’y aucun risque identifié de la vaccination à ce jour pour la mère et l’enfant à naître alors que l’infection Covid-19 de la mère est à l’origine de complications et de décès.
Plusieurs études ont confirmé la sécurité et l’efficacité de la vaccination chez les femmes enceintes, tant pour elles que pour leur bébé.
La Direction générale de la santé a mis en ligne une brochure à destination des femmes enceintes.
Il est nécessaire que les femmes enceintes bénéficient d’une vaccination complète (2 doses de primo-vaccination et rappels), et ce quel que soit leur âge et le trimestre de leur grossesse, surtout en cas de comorbidités. La même nécessité s’applique aux femmes ayant un désir de grossesse.
Femmes qui allaitent
A ce jour, aucune transmission du virus de la Covid-19 par le lait maternel et l’allaitement n’a été observée.
Pour les femmes vaccinées qui allaitent :
- L’enfant allaité ne risque pas d’être infecté par le vaccin administré à sa mère.
- Par contre les anticorps issus de la vaccination peuvent être présents dans le lait maternel et contribuer à protéger l’enfant.
L’Organisation Mondiale de la santé et l’UNICEF recommandent de poursuivre l'allaitement maternel pendant l'infection et après la vaccination. Si la mère est infectée des précautions d’hygiène sont nécessaires (port du masque, hygiène des mains).
- Les personnes immunodéprimées
Les personnes sévèrement immunodéprimées, atteintes de certains cancers, les personnes ayant eu une transplantation d’organes et les personnes dialysées peuvent recevoir jusqu’à 4 doses de vaccin à ARNm pour leur vaccination initiale, car deux doses ne suffisent pas pour les protéger. Un traitement en prévention par anticorps monoclonaux peut aussi être utilisé si elles ne répondent pas au vaccin.
Le nombre de doses est réduit à 2 si la personne immunodéprimée a été infectée par la Covid-19 (voir ci-dessus).
Leur entourage à partir de 6 mois peut également être vacciné.
Elles doivent recevoir une dose de rappel 3 mois après le schéma initial de vaccination. Un 2ème rappel est recommandé 3 mois après. Leur entourage de 12 ans et plus doit aussi avoir un rappel.
LE RAPPEL
Au bout de quelques mois, on observe une diminution de l’efficacité du vaccin. C’est pourquoi une dose de rappel est recommandée pour toutes les personnes de 12 ans et plus, y compris les femmes enceintes. Elle est nécessaire pour avoir une efficacité suffisante face au variant Omicron. Ce rappel se fait six mois après la vaccination chez les personnes de 12 ans et plus. Le rappel peut se faire dès trois mois pour les personnes fragiles.
Campagne de rappel en cours
Le rappel est ouvert à tous mais est particulièrement recommandé chez :
- les personnes âgées de 60 ans et plus,
- les résidents d’EHPAD et d’USLD,
- les personnes à risque de forme grave de la maladie (immunodéprimés, femmes enceintes, personnes de moins de 60 ans identifiées comme étant à risque),
- les personnes vivant dans l’entourage ou en contact régulier avec des personnes immunodéprimées ou vulnérables,
- les professionnels des secteurs sanitaire et médico-social.
Ce rappel vaccinal est effectué préférentiellement avec des vaccins à ARNm bivalents, car ils ciblent notamment les variants du virus qui circulent actuellement en France (dérivés d’Omicron).
Si la vaccination avec les vaccins bivalents n’est pas possible ou souhaitée, il est désormais possible d’avoir un rappel avec le vaccin Nuvaxovid® ou avec le vaccin VidPrevtyn® Beta de Sanofi pour les adultes de 18 ans et plus.
Les vaccins à ARN messager bivalents doivent être utilisés chez les femmes enceintes.
La seule condition à remplir pour le recevoir est d’avoir terminé son schéma vaccinal initial (deux doses le plus souvent) et de respecter les délais :
- dès 3 mois après la dernière injection ou infection pour les personnes âgées de 80 ans et plus, ainsi que pour les résidents en EHPAD et en USLD et les personnes sévèrement immunodéprimées, quel que soit leur âge ;
- dès 6 mois après la dernière injection pour toutes les autres personnes éligibles. En cas d’infection récente par le virus SARS-Cov2, le rappel est recommandé dès 3 mois après l’infection, en respectant un délai minimal de 6 mois après la dernière injection.