Personne ayant une maladie du sang

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Mis à jour le

On appelle parfois « maladies du sang » certains cancers (lymphomes, myélome, leucémies, etc.) et certaines autres maladies de la moelle osseuse (myélodysplasie, aplasie médullaire, etc.)

Les personnes concernées sont plus à risque de faire une infection. En effet, soit elles sont traitées par chimiothérapie, soit c’est la maladie elle-même qui est responsable d’une insuffisance de production des globules blancs ; dans les deux cas, il existe alors une plus grande fragilité face aux microbes. Enfin, certains patients doivent recevoir une transplantation (greffe) de moelle, ce qui entraîne une baisse durable des défenses immunitaires.

De ce fait, il est recommandé que les personnes concernées reçoivent, en plus des vaccinations habituelles de la population adulte (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, etc.), les vaccinations contre la grippe et le pneumocoque.

En revanche, les vaccins vivants atténués (rougeole, fièvre jaune, varicelle, etc.) sont généralement contre-indiqués tant que la maladie n’est pas guérie.

Chez l’enfant

Chez l’enfant ayant une maladie du sang, les recommandations varient en fonction de son âge et des vaccinations déjà reçues. Il est conseillé de se rapprocher de son médecin traitant ou du médecin spécialiste prenant en charge l’enfant.

Pour l’entourage

Il est important que les personnes de l’entourage proche d’une personne (enfant ou adulte) ayant une maladie du sang soient à jour de leurs vaccinations contre la rougeole et la varicelle (si elles n’ont pas eu la maladie), et qu’elles soient vaccinées contre la grippe chaque année. Cela permet d’éviter qu’elles lui transmettent une infection.