En France, les conditions de vie sont bonnes : l’eau du robinet est saine et accessible partout, nous mangeons bien en général, nous avons une bonne hygiène générale.
De plus, nous connaissons bien les mesures barrières pour nous protéger des maladies infectieuses, par exemple le lavage des mains, l’aération des locaux, etc.
Certaines maladies, comme la tuberculose ou la typhoïde par exemple, sont ainsi beaucoup moins courantes aujourd’hui car les conditions d’hygiène et d’habitat sont bien meilleures.
De nombreux microbes persistent malgré les améliorations des conditions et modes de vie
Mais même dans les pays avec de bonnes conditions d’hygiène de vie comme la France, les épidémies sont régulières dès que la population se vaccine moins. C’est notamment le cas pour les maladies qui se transmettent par les gouttelettes émises lors de toux ou d’éternuements. Des maladies comme la rougeole ou la rubéole sont ainsi très contagieuses et fréquentes, quelles que soient l’hygiène et les conditions de vie. Il suffit d’un cas de rougeole pour contaminer 15 personnes.
Des épidémies continuent d'apparaître
Des épidémies de maladies évitables par la vaccination continuent de survenir parce que des personnes ne sont pas ou sont mal vaccinées. Par exemple, plusieurs pays d’Europe avaient arrêté la vaccination contre la coqueluche dans les années 1970. Cela a entraîné des épidémies de coqueluche, alors que les conditions d’hygiène étaient bonnes.
C’est la vaccination qui a permis l’éradication de la variole dans le monde ou l’élimination de la poliomyélite en France.