Ecran titre : la préparation de l’équipe Intervention de Nassima MAHAMOUD MAOULIDA, Coordinatrice des Groupes de Médiation Sanitaire Les médiateurs et les chefs d'équipe ont été formés par le médecin qui gère la campagne vaccinale. Il y a eu des informations notamment sur quel était le type de vaccin, en quoi consistait le vaccin, pourquoi se faire vacciner… Ça a commencé par des phases test dans les écoles de Petite-Terre. On a mis deux équipes en place, notamment l’équipe de Petite-Terre et l'équipe de Mamoudzou qui ont assisté à la phase test.
Ecran titre : A la rencontre des familles Quartier par quartier, zone par zone, l’objectif c’était de donner l’information aux parents qui étaient concernés par la vaccination. Les médiateurs ont été beaucoup questionnés sur cette campagne, parce que la population ne comprenait pas du tout en quoi consistait cette campagne. Donc, je pense qu'il a fallu que la population soit rassurée, soit bien informée sur le type de campagne pour que les enfants, les élèves se fassent vacciner facilement, sans problème.
Ecran titre : Comment ont réagi les parents ? Durant les maraudes, les parents étaient très curieux sur comment allait se passer cette campagne, notamment sur le vaccin HPV. Ils redoutaient un peu ce vaccin, car c'est plus sexualisé et ils ne comprenaient pas ce vaccin, du coup ils étaient un peu réticents à faire vacciner leurs enfants. Et suite aux informations que les médiateurs ont pu apporter aux parents, la lutte contre le papillomavirus, et que ça peut éviter le cancer du col de l’utérus. Quand les parents ont su le « pourquoi du comment » du vaccin, ils l’ont accepté.
Ecran titre : L’importance du lien de confiance avec les médiateurs Intervention de Salha ES-SASSI Directrice du Pôle insertion et vie sociale de l’association Mlezi Maore Il y a aussi besoin d'explications et d'échanges, même si on sait que la vaccination est obligatoire pour pouvoir scolariser les enfants. Mais ça n'empêche que l'explication qu'on donne aux familles permet, on va dire presque à 100 % des fois, que les familles nous disent “oui”. Pourquoi ? D'abord parce qu'elles vont avoir entendu le message. Et deuxièmement, parce qu'il y a une confiance qui est établie. Quand on rencontre ces familles régulièrement on les connaît : ainsi les médiateurs les avaient déjà rencontrées au moment de la vaccination pour le Covid, au moment des problèmes de la gale par exemple. On recroise quand même tout le temps les publics les plus en difficulté, et même s'ils sont très nombreux à Mayotte, on les recroise régulièrement. Et en fait, la confiance qui est établie entre les personnes qui sont sur ces postes-là et les familles, font qu’elles finissent par adhérer. J'ai envie de dire sur les vaccinations des enfants, ça me semble évident et c'est un exercice de style qu'on a dû faire également sur la vaccination du Covid et qui était beaucoup moins évident. Intervention de Nassima MAHAMOUD MAOULIDA, Coordinatrice des Groupes de Médiation Sanitaire de l’association Mlezi Maore Donc les parents et la population ont bien compris l’enjeu de cette campagne-là …et donc ils ont bien joué le jeu. Pour moi, c'est du positif.