Quels sont les différents types de vaccins et comment fonctionnent-ils?
Aujourd’hui, différentes techniques de développement de vaccin sont utilisées. Certaines ont déjà été utilisées pour d’autres vaccins : des vaccins utilisant le virus entier (vivants atténués et vaccins inactivés), des vaccins à base de protéines. D’autres techniques sont plus récentes il s’agit des vaccins utilisant des acides nucléiques (ARN messager ou ADN) et des vaccins utilisant un vecteur viral réplicatif ou non réplicatif.
Comment sont surveillés les vaccins contre la COVID-19?
L’ANSM évalue la sécurité d’emploi des vaccins en assurant une surveillance continue des effets indésirables (ou effets secondaires) prévisibles ou inattendus. Dans le cadre de la campagne nationale de vaccination contre la COVID-19, l’ANSM met en place un dispositif spécifique de surveillance renforcée des effets indésirables sur le territoire français.
Les objectifs sont de réaliser une évaluation continue de la sécurité des vaccins contre la Covid-19 afin d‘être en capacité de s’assurer de leur innocuité ou de prendre rapidement les mesures qui s’imposeraient, et de permettre au Ministère chargé de la Santé d’adapter la stratégie de vaccination, si nécessaire.
Ce dispositif repose sur une détection de signaux de sécurité en provenance de plusieurs sources.
Après commercialisation, la pharmacovigilance permet de suivre chaque semaine l’évolution des effets secondaires, à partir des signalements qui peuvent être réalisés sur le site du ministère chargé de la santé par les professionnels de santé ou par les patients eux-mêmes.
L'ANSM a par ailleurs produit un guide pratique d'aide à la déclaration d'effets médicamenteux indésirables à destination des personnes vaccinées et de leur entourage.
Comment la France a-t-elle anticipé l'acquisition de vaccins?
Six contrats d’approvisionnement ont été signés au niveau européen, avec des quantités fixées au prorata des populations des Etats, soit 15% pour la France. Notre pays disposera d’un potentiel de 200 millions de doses, ce qui permettra de vacciner 100 millions de personnes soit plus que nos besoins ; il s’agit d’une marge de sécurité.
Comment s’organise la vaccination des personnes prioritaires ?
Les personnes prioritaires se verront proposer, en amont de la vaccination, une consultation médicale. Il s’agira de vérifier l’état de santé de la personne, d’éventuelles contre-indications, de lui donner toutes les informations nécessaires, et recueillir son consentement à la vaccination. Cette consultation médicale pourra, selon les cas, être immédiatement suivie de la vaccination.
Le vaccin contre la COVID-19 est-il obligatoire?
Non le vaccin n'est pas obligatoire et la preuve de vaccination ne pourra donc pas être exigée. De plus, le consentement de la personne à la vaccination devra être recueilli au préalable.
Y a-t-il des restrictions de circulation pour les personnes non-vaccinées?
Non. Mais tant que l’épidémie sera présente, nous devons tous continuer d'adopter les gestes barrières.
Y a-t-il en France un passeport COVID maintenant que la vaccination est lancée?
Non, ce n'est pas à l'ordre du jour.
Faut-t-il se faire vacciner si on a eu la COVID-19?
La Haute autorité de santé estime dans ses recommandations du 17 décembre, qu’il n’y a pas lieu de vacciner systématiquement les personnes ayant déjà développé une forme symptomatique de la COVID.
Toutefois, dans le respect des recommandations préliminaires du 30 novembre, ces personnes doivent pouvoir être vaccinées si elles le souhaitent à l’issue d’une décision partagée avec le médecin. Dans ce cas il parait alors préférable de respecter un délai minimal de 3 mois à partir du début des symptômes.