Plusieurs centaines de millions de personnes sont vaccinées chaque année en France et dans le monde. La plupart des réactions vaccinales sont mineures et passagères, et les éventuels effets indésirables des vaccins sont très surveillés. Le risque de développer une maladie grave en ne se vaccinant pas est beaucoup plus important que celui de voir apparaître un effet indésirable lié à la vaccination.
Comme pour tous les médicaments, les vaccins peuvent provoquer des effets indésirables (ou effets secondaires). Les effets indésirables les plus fréquents sont une fièvre légère et une douleur ou une rougeur au point d’injection. Les effets indésirables graves sont très rares et font l’objet d’un suivi et de recherches approfondies lorsqu’ils surviennent.
La déclaration des éventuels effets indésirables, qu’ils soient graves ou non, par les professionnels de santé et par les patients, permet de faire progresser en permanence la sécurité des vaccins.
Des vaccins à risque ou des maladies à risque ?
Rougeole, oreillons, rubéole… Contrairement à ce que l’on pense parfois, il s’agit de maladies graves qui peuvent entraîner de sérieuses complications à la fois chez les enfants et chez les adultes, parmi lesquelles la pneumonie, l’encéphalite et le syndrome de rubéole congénitale, etc.
Alors qu’on espérait pouvoir éliminer la rougeole en France (moins de 50 cas déclarés par an en 2006 et 2007), une réapparition importante de la maladie a été observée entre 2008 et 2014, avec plus de 23 300 cas de rougeole déclarés (dont près de 15 000 cas pour la seule année 2011). Près de 1 500 cas ont présenté des complications pulmonaires ayant justifié l’hospitalisation, 34 une complication neurologique et 10 personnes sont décédées.
À savoir :
Il ne faut pas confondre les effets secondaires avec les contre-indications à certaines vaccinations qui sont très rares.
Certaines personnes ne peuvent pas être vaccinées pour des raisons liées à leur état de santé. Ces contre-indications (maladie, grossesse pour certains vaccins, allergie…) sont bien connues et relatives à chaque vaccin : avant de prescrire puis avant de réaliser une vaccination, le médecin ou la sage-femme vérifient si le patient peut ou non être vacciné au moment prévu.
Pour en savoir plus :
Voir la réponse de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à l’idée fausse n°2 : "Les vaccins ont des effets secondaires nocifs à long terme qui ne sont pas encore connus. La vaccination peut même être mortelle."
Voir la réponse de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à l’idée fausse n°6 : "Donner à un enfant plus d'un vaccin à la fois peut augmenter le risque d'effets secondaires néfastes, et surcharger son système immunitaire."
Voir la réponse de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à l’idée fausse n°10 : "L'autisme est causé par les vaccins."