Les traitements utilisés contre les cancers ont pour objectif de tuer les cellules tumorales (cellules anormales) ; ils ont parfois une action transitoire sur d’autres cellules, en particulier les globules blancs. De ce fait, les personnes sous chimiothérapie peuvent avoir une baisse des globules blancs, et ont plus de risques que les autres de faire une infection. C’est pourquoi on recommande que les personnes qui vont recevoir une chimiothérapie ou qui sont en cours de chimiothérapie soient vaccinées contre la grippe chaque année et soient vaccinées contre le pneumocoque.
En outre, la mémoire des vaccins antérieurs a pu être amoindrie par l’effet de la chimiothérapie ; on recommande donc, dans les mois suivant la fin du traitement, de faire une injection de rappel de vaccin contre le tétanos, la poliomyélite, la diphtérie et la coqueluche.
Par ailleurs, les vaccins vivants atténués (contre la fièvre jaune ou la varicelle, par exemple) ne doivent pas être administrés pendant la durée de la chimiothérapie.
Chez l’enfant
Chez l’enfant recevant une chimiothérapie anti-cancéreuse, les recommandations varient en fonction de son âge et des vaccinations déjà reçues. Il est conseillé de se rapprocher de son médecin traitant ou du médecin spécialiste prenant en charge l’enfant.
Pour l’entourage
Il est important que les personnes de l’entourage proche d’un patient (enfant ou adulte) recevant une chimiothérapie soient vaccinées contre la varicelle (si elles n’ont pas eu la maladie) et contre la grippe chaque année, afin de ne pas lui transmettre l’infection.